fenêtre écologiste ?

[Armand Tapault]

"fenêtre écologiste ?" est un média présent sur plusieurs plateformes (hebdomadaire papier, numérique, émission radiophonique) fondé en 187 quelques semaines après les grands scandales de corruption qui ont touché le pays. Au départ simple blog animé par des militants écologistes, il est rapidement devenu un rendez-vous pour toute une frange de la social-démocratie au social-libéralisme en matière d'information sur l'écologie politique sur le territoire hiranais. Ses principaux formats comprennent pour le moment des reportages sur des initiatives écologistes locales en Hirana, mais aussi sur les avancées en matière de recherche ou d'interviews de personnalités "expertes" sur des thématiques écologistes.

[Armand Tapault]

bienvenue devant votre fenêtre écologiste.

Notre histoire

Nos trois grandes valeurs

fenêtre écologiste ? est fondée sur trois grandes valeurs qui tiennent autant à cœur à ses journalistes qu'à la plupart de ses lecteurs. Issues du contexte de refondation de la démocratie hiranaise, elles sont :

ddd- l'écologie évidemment est le grand pilier du média. L'écologie défendue par la fenêtre est une écologie d'ouverture, profondément démocrate et qui s'appuie sur la transformation de l'économie hiranaise et l'écologie politique. Nous pensons qu'il y a de l'écologie dans chacune des trois formations politique qui façonnent désormais Hirana, simplement elle se traduit différemment et avec plus ou moins d'efficacité selon les lignes politiques des Chefs de parti.

ddd- la démocratie et la lutte contre la corruption sont à la fois l'héritage de notre média et sa seconde grande valeur. Fervents défenseurs du système républicain et de la démocratie hiranaise, nous nous opposons à tout autoritarisme. Nous pensons que la corruption est l'un des maux les plus profonds d'Hirana, et ainsi mettrons une grande énergie pour la démasquer et dénoncer les comportements indignes de la confiance des hiranais.

ddd- l'indépendance financière et idéologique est la troisième grande valeur qui fonde "fenêtre écologiste ?". Nous apportons un soin particulier à ne dépendre uniquement de nos propres revenus et des donations, abonnements de nos lecteurs. Notre média est organisé en coopérative et nous nous engageons à ne jamais céder à une offre de rachat ou à modifier nos propos sous la puissance de l'argent.

Nos formats

fenêtre écologiste ? a pu se développer jusqu'à aujourd'hui produire une série de sept formats différents à nos lecteurs/auditeurs. La distribution et l'émission du média étant nationale, la popularité grandissante de l'hebdomadaire nous a permis de multiplier nos tentatives de transformer le jeu politique et médiatique :

ddd- le reportage local > il s'agit de notre format traditionnel, au sein duquel un de nos journaliste part interviewer un hiranais dans l'une des métropoles de notre pays pour faire découvrir au reste d'Hirana son initiative qui s'inscrit dans la transition écologique. Cela peut aussi bien concerner un agriculteur en agriculture biologique, un artisan-électricien qui s'est spécialisé dans les énergies renouvelables qu'une métropole qui met en place un chantier écologiste.

ddd- la tribune d'idées > il s'agit d'un format qui s'est développé à mesure que notre popularité a grandi et qu'il a fallu créer un espace de diffusion des idées pour les citoyens d'Hirana. Ces tribunes ne sont pas réalisées par des personnes appartenant à la sphère politique, mais par des associations, des collectifs ou un individu simple qui souhaite publier une idée ou ouvrir une réflexion avec nos lecteurs et auditeurs. À ce jour, la tribune la plus populaire est celle d'une citoyenne d'Hiran, publiée sous le titre "Interdire les financements privés dans la vie politique pour prévenir la corruption" en avril 187.

ddd- le reportage d'investigation > il s'agit d'un format plus rare mais extrêmement populaire, qui se fonde sur une enquête réalisée par l'un de nos journalistes. L'enquête peut se concentrer sur une entreprise autant qu'une personne appartenant aux sphères politiques, et est généralement diffusée lors de numéros spéciaux qui se diffusent souvent au-delà de notre lectorat classique. Notre plus grande enquête, qui date de mars 187, est celle portant sur la banque du Crédit d'Olivier et de ses liens avec l'ancien entourage de Nathanaël Deniau.

ddd- la minute technologique/entrepreneuriale/associative > il s'agit d'une émission très rapide sur notre fréquence radio présentant une nouveauté en matière de transition écologique dans le monde de l'entreprise, exprimée par des associations ou une innovation technologique qui pourrait rendre nos sociétés plus écologiques si Hirana pariait dessus. C'est un format ludique purement informatif mais assez populaire car facile d'écoute.

ddd- l'interview politique > c'est un nouveau format qui va arriver avec le retour d'une vie politique non-technicienne en Hirana, constituée tout simplement d'une interview de l'une des figures politiques en vue du moment. Nous nous concentrerons évidemment sur les thèmes de la transition écologique, de la corruption et de la démocratie à notre micro.

ddd- la tribune politique > il s'agit d'un format à tester, selon lequel notre média se fera plateforme de diffusion d'une tribune formulée par l'un des trois partis d'Hirana. Cette dernière doit être validée par une majorité du parti dont elle provient, et ainsi comporter trois signatures ordonnées selon l'importance des individus dans l'initiative pour être publiée par "fenêtre écologiste ?". Tant que les thèmes de l'écologie, de la lutte contre la corruption ou de la démocratie sont évoqués, "fenêtre écologiste ?" s'engage à ne censurer aucune formation politique.

ddd- l'analyse politique > il s'agit d'un format à venir qui analysera les propositions et programmes des diverses figures politiciennes d'Hirana au prisme de l'écologie et de la lutte contre la corruption. Avec notre regard écologiste et citoyenniste nous décortiquerons pour nos lecteurs et nos auditeurs ce que l'offre politique hiranaise leur offre de mieux - ou non.

[Armand Tapault]

Chefferies au PSD : quels sont les candidats ?

Hirana se prépare aux premières élections démocratiques de la IVème République, alors que semblent se multiplier les perspectives autant que les divisions à gauche. Portraits des trois grandes lignes qui prétendent à la direction du PSD.
dddLe Parti Socialiste Démocrate est la formulation politique recouvrant les ruines de la gauche classique hiranaise, que l'on pourrait vulgairement faire tendre du Parti Communiste au Parti Écologiste-Animaliste en passant par les Socialistes. Ces lignes historiques sont aujourd'hui entre fondation de la nouvelle grande maison de la gauche et effacement lié aux nouvelles institutions dont notre pays s'est doté. Nous pouvons clairement identifier Monsieur Jules Demoire comme l'héritier du Parti Communiste hiranais, cependant la situation est moins claire du côté des deux autres candidatures. Vulgairement, nous associerons la candidature de Madame Athénaïs de Vendeuvre à celle d'une frange héritière du PÉA, écologiste centrale. Monsieur Fernand Beaubois, quant à lui, pourrait être associé à une ligne souverainiste sociale.

• Jules Demoire, la mémoire du communisme hiranais.

dddIl s'agit sans doute du plus facile à situer dans la course à la Chefferie du PSD. Monsieur Demoire, ingénieur en génie civil souvent vêtu de son costume gris est l'héritier du communisme hiranais. Clairement positionné dans l'aile gauche du parti, ayant débuté une pré-campagne sur les valeurs du centralisme démocratique, l'homme cherche à se démarquer par un discours clairement anticapitaliste et n'a pas hésité à tirer de toutes ses forces contre son opposante Athénaïs de Vendeuvre dès l'affiliation de cette dernière au PSD.

dddNous ne savons pas grand chose de plus de Monsieur Demoire, il fait partie d'une nouvelle génération politicienne formée dans les anciens rangs du communisme d'Hirana. Attendons-nous de sa part à une campagne incisive mais classique autour des thèmes favoris des partis communistes phoéciens.

• Athénaïs de Vendeuvre, un visage humaniste et écologiste.

dddPeu de monde s'attendait à voir Madame de Vendeuvre adhérer au PSD. En effet, la femme longtemps partisane d'un libéralisme économique teinté de progressisme semblait taillée pour le Parti Libéral-Progressiste. Cependant, son affiliation remarquée au PSD et une enquête plus poussée montre une haute-fonctionnaire qui a fait un long chemin de réflexion politique depuis les dernières élections phoéciennes auxquelles elle a participé. Nous savons aujourd'hui que son discours face au capitalisme se teinte d'un ton social affirmé, mais surtout qu'elle a pu ses dernières années affiner sa pensée écologiste.

dddAncienne politicienne centriste d'Hirana, haute-fonctionnaire, Athénaïs de Vendeuvre semble être la perle sortie indemne des affaires sur la corruption de la classe politicienne hiranaise. Il est certain que la prochaine campagne nous apprendra beaucoup sur sa progression idéologique : masque de fumée pour un siège ou véritable transformation politique ?

• Fernand Beaubois, l'inconnu souverainiste.

dddMonsieur Beaubois fait figure d'exception dans cette course à la Chefferie à gauche d'Hirana : hors lignes politiques classiques de la gauche hiranaise, nouvelle figure politique, le jeune homme est pour beaucoup un mystère. Nous avons pu nous renseigner au cours des derniers jours et dresser un maigre portrait du candidat, articulé autour du souverainisme. En effet, il semblerait que la troisième voie du PSD soit une voie autoproclamée "nationaliste de gauche", c'est-à-dire axée sur la défense des intérêts économiques et sociaux des industries et travailleurs d'Hirana.

dddLe jeune candidat semble aussi être déterminé à ne pas reproduire les cercles de corruption, affirmant lors de son affiliation que le PSD est "le seul parti a même de défendre correctement notre beau pays meurtri par des décennies de corruption honteuse".

[Armand Tapault]

Taasdal et la tragédie des jeunes combattants phoéciens


Photographie de jeunes soldates s'entraînant proche d'Al Mizsa. / féphotography©

Alors que le conflit continue de faire rage en Tasdaal, opposant des rebelles du Faeqa au régime autoritaire du Roi Khaoui, fenêtre écologiste a envoyé une équipe sur place pour se renseigner sur un phénomène inquiétant : les jeunes phoéciens qui sont partis se battre.
dddÉléments de contexte. Le Royaume de Tasdaal, autocratie dirigée par le Roi Mohammed Khaoui sous le regard de Carlomania depuis longtemps est depuis un moment maintenant sujet à une instabilité chronique, qui a débouché encore plus récemment sur une guerre civile ouverte. Des pays ont déjà annoncé reconnaître les rebelles comme entité officielle et souveraine sur l'ancien territoire du Tasdaal. Cette guerre a fait les unes de nombreux médias en Phoécie et en Fédération-Unie, Tasdaal étant à la porte de notre monde occidental.

• Faeqa, un groupe rebelle désormais organisé et soutenu.

dddÀ l'origine une insurrection fondée sur des revendications de paix sociale et de libéralisation du Tasdaal, le Faeqa est devenu à mesure que le gouvernement royal a réagi violemment un camp à part entière, un gouvernement parallèle au Royaume. Présidé par le Président Ashraf Tahan, des milliers d'habitants des zones contrôlées par les rebelles ont pris les armes contre le Gouvernement central ce qui a débouché sur la guerre civile meurtrière que nous connaissons aujourd'hui. Rapidement, plusieurs États ont apporté leur soutien au Faeqa, notamment l'Union des Communes Fédérées d'Iyroé qui a été l'un des premiers gouvernements reconnus du monde à affirmer le Faeqa comme autorité souveraine et légitime, et à l'armer par des prêt-baux armés.

dddAujourd'hui, le Faeqa contrôle une bonne partie du territoire de Tasdaal et ce malgré l'arrestation par les forces royalistes du Président Tahan. La Fédération-Unie ayant pris la décision de reconnaître ce camp comme légitime, le destin des habitants du Tasdaal semble être scellé.

• Des flux de combattants, jeunes et enrôlés sur internet, venant de Phoécie.

dddUn phénomène moins connu et moins étudié est cependant la venue de centaines, peut-être milliers en l'absence d'un recensement exact, de combattants phoéciens dans le champ de bataille en Tasdaal. Souvent jeunes, voire très jeunes, et venus suite à des recrutements opérés par internet sous prétextes humanitaires ces têtes blondes sont pourtant formées au combat. Sur place, ils sont généralement emmenés dans des casernes pour s'entraîner avant d'être mobilisés dans des opérations de captures de points stratégiques - comme des ponts, des mairies, des silos...

dddNous avons pu rencontrer Émilie, une hiranaise qui s'est rendue en Tasdaal pour combattre aux-côtés du Faeqa en rejoignant la partie paternelle de sa famille, originaire de Tasdaal. Cette jeune femme de 21 ans, née et élevée à Hiran, a décidé de prendre les armes pour la démocratie en Tasdaal et de mettre ses compétences en ingénierie agricole au service du Faeqa.

• Émilie, combattante du Faeqa.

dddLors de notre rencontre, Émilie était en opération dans un village afin d'y installer un puit grâce au matériel civil iyroéen et à ses compétences acquises en Hirana. Agente officielle de l'autorité du Faeqa, elle nous a raconté avoir une bonne réputation grâce à son badge vert qui signifiait pour les villages proches du front de l'aide humanitaire de la part du Faeqa. À nos questions sur la présence d'autres jeunes phoéciens, elle nous a informé être "la seule hiranaise à sa connaissance", ajoutant "que la plupart des phoéciens étaient carlomanians, ou de Phoécie continentale". Son engagement est né lorsqu'elle a été contactée sur le réseau social chirper par un groupe de Faeqa qui l'a mise en contact avec une partie de sa famille en Tasdaal, notamment une de ses jeunes cousines âgée de 12 ans.

dddLa jeune femme a conclu par nous dire une phrase que nous n'oublierons jamais : "Je n'aurais pas pu me pardonner, en sachant que Jasmine [sa cousine] était proche du conflit, de ne pas venir aider. Je sais que c'est risqué, mais je veux qu'elle vive dans un pays démocratique où les libertés publiques sont respectées comme j'en ai eu la chance en Hirana. Je pense rester ici, dans le Faeqa, quand tout sera terminé.".

Ce phénomène est cependant à surveiller, alors que d'autres combattants jeunes combattent eux du côté du Royaume du Tasdaal, convaincus par une propagande radicale diffusée sur des forums, et ce malgré le fait qu'Hirana soit parmi l'un des derniers pays concernés : chaque jeune âme qui meurt au combat est une honte pour toute la communauté nationale.

[Armand Tapault]

Le combat pour le droit à l'IVG continue en Fédération-Unie


Mary Petterson et Carrie Owen, deux Gouverneures fédérées à la tête de la lutte pour le droit à l'IVG. / féphotography©

Dans la première puissance mondiale, un combat traditionnel entre conservateurs et progressistes s'est transformé en bras-de-fer des États fédérés contre la Fédération sur la question de l'accès au droit à l'IVG. Si bien que plus de 60% de la population fédérée ne verra pas les effets directs de l'Abortion Process Act, visant à définancer les cliniques pratiquant des IVG dits "non-prioritaires".
dddLe Congrès de la Fédération-Unie, à majorité conservatrice, a voté récemment un texte visant à retirer les fonds fédéraux aux cliniques pratiquant des avortements classés comme "non-prioritaires", c'est-à-dire des avortements non-issus de viols ou qui ne menacent pas la santé de la mère ou de l'enfant. Ce texte a directement provoqué une levée de bouclier chez les partisans progressistes, sur ce thème qui est sujet à des débats virulents depuis des années entre les deux grandes formations politiques du pays..

• La forme fédérale de la Fédération-Unie permet ce genre de bras-de-fer.

dddPour nous, hiranais, un tel bras-de-fer entre deux entités d'un même pays peut sembler étrange, si ce n'est dangereuse. Cependant, la forme fédérale qui marque la Fédération-Unie a justement été conçue pour empêcher au Gouvernement central, qui siège à Saint-Paul, de prendre des décisions contre les États qui sont vus comme des entités à part entière avec leur droits. À l'origine des différentes législations visant à mettre en échec les conservateurs au Congrès, les Gouverneures progressistes des États de Rochester, Northunderland, Fort Oak et Arcadia ont toutes des engagements plus ou moins marqué aux-côtés des mouvements féministes fédérés.

dddDans le même temps, la Gouverneure de Fort Oak, Carrie Owen, a saisit la Cour Suprême du pays pour attaquer un autre aspect du texte qui permet aux pratiquant de simplement refuser de pratiquer un IVG selon leur "objection de conscience". Ces initiatives montrent une société clairement divisée sur cette questions.

• Le droit à l'IVG chez nous.

dddEn Hirana, le droit à demander une IVG est actuellement garanti par la loi. Ainsi, une femme peut demander auprès d'un établissement de soin à être sujette à une interruption volontaire de grossesse, selon les textes en rigueur. Ce droit auquel sont attachées les associations luttant pour les droits des femmes hiranaises est essentiel pour garantir aux femmes le droit inaliénable à disposer de leur corps sans influence extérieur. Cependant, il ne faut pas oublier que c'est aussi un droit attaqué.

dddEn effet, nous pouvons regretter ces derniers temps une vague se levant contre le droit à l'IVG au sein du Parti Libéral-Conservateur. Certains surenchérissant pour son interdiction, d'autres souhaitant faussement passer pour modérer en voulant réserver sa légalisation aux seuls cas graves pour les santés maternelles ou infantiles ou aux viols. Ces attaques ne sont pas nouvelles, mais l'importation par la droite de ce débat fédéré en Hirana va agiter notre pays.

• Un droit "plus ou moins protégé", selon un politologue.

dddPour en savoir plus sur les risques qu'encourt le droit à l'IVG dans notre pays, nous avons contacté un politologue professeur en science politique à l'Université d'Hiran. Nous avons pu converser avec lui, qui a souhaité rester anonyme et se positionnant pourtant personnellement et en raison de sa foi pour un "encadrement" du droit à l'avortement. Il en est ressorti une phrase que nous retransmettons ici : "Ici, pour l'instant, il semble clair que le droit à avorter n'est pas du tout en danger".

dddPourquoi cela ? Et bien, selon cet expert la raison prend sa source dans les institutions de la Quatrième République. En effet, avec un système tripartite et notre mode de scrutin, la probabilité qu'un parti seul puisse obtenir une majorité est faible. Ainsi, il apparait que tant que le Parti Libéral-Progressiste adopte une position de protection du droit à l'IVG, ce droit ne pourra pas être terni, "encadré" ou aboli en Hirana.

Nous n'avons aucun doute sur la défense du droit à l'IVG au sein du Parti Socialiste Démocrate. Il reste donc à savoir si le clairement favori du PLP, Monsieur Boyer, veut défendre le droit des femmes à disposer de leurs corps ou s'il est prêt à renier le progressisme de son parti sur ce point pour s'ouvrir à sa droite.