La Tribune

[Nathalie Mignard]

La Tribune est le quotidien hiranais le plus vendu du pays. Indépendant politiquement, il est créé par trois jeunes journalistes d’Acton en 96 et s’impose vite comme un quotidien incontournable localement. En 134, sa diffusion s’étend au reste du pays et connaît là encore un succès plutôt important. Après les deux premières années de la junte militaire, le journal cesse de paraître, et ce jusqu’au rétablissement de la démocratie. Il est chaque année et sans discontinuer le journal quotidien le plus vendu depuis 164.

[Nathalie Mignard]

Les véritables intentions de Leona Cochran


Bien que la fraude électorale évoquée par la Présidente de la Cour Constitutionnelle soit difficilement discutable, les véritables intentions de sa présidente restent floues.

Depuis 11 ans qu’elle a quitté la présidence de la République par intérim, son nom est constamment évoqué. Leona Cochran peine à masquer son ambition d’entrer sur la scène politique. Attendue lors de la dernière présidentielle, mais aussi lors des élections locales ou encore des dernières sénatoriales, la Présidente de la Cour Constitutionnelle a à chaque fois reculé, gardant sa place sûre Palais d’Épives.

Mais ce retour au pouvoir pourrait bien tout changer. De plus, la tonalité de son discours de ce soir ressemblait fortement à une entrée en campagne. Des formules alarmistes sur la démocratie et sa volonté de s’ériger en rempart de la démocratie face à des puissances étrangères nocives ressemblait beaucoup à une déclaration de candidature.

Alors dans quelle mesure Leona Cochran est-elle prête à se lancer en politique? Veut-elle seulement la présidence et s’installer pour 10 ans Palais de Courçon en garante des institutions? Ou veut-elle se lancer en politique à tous les étages, présentant des candidats au Parlement, quitte à sacrifier un éventuel soutien de grands partis à son éventuelle candidature. Les réponses viendront sûrement et ses premiers pas dans ses fonctions intérimaires seront scrutés avec attention.

[Nathalie Mignard]

Étienne Rassent : « Je suis candidat »


Le nouveau ministre des relations extérieures du gouvernement Lund I dans son nouveau bureau.
Le ministre des relations extérieures nous accorde un entretien exclusif, en pleine crises diplomatiques avec Sarande ou encore Fortizza.

Bonjour M. Rassent et merci de nous recevoir.
Je vous en prie, c’est un plaisir.

Vous êtes un diplomate de carrière, vous entrez pour la première fois au gouvernement, comment vivez-vous ce nouveau défi?
Je le vis très bien, malgré le fait qu’il n’y ait pas eu de temps d’adaptation. Très rapidement, les crises avec Fortizza et Sarande. Mon expérience diplomatique m’aide à gérer ces crises au quotidien, bien que les circonstances sont assez graves dans le pays pour devoir en plus rajouter des crises diplomatiques.

Vous avez évoqué la crise avec la République autoproclamée de Sarande. Quelles sont vos propositions pour une sortie de crise?
Nous allons proposer à Sarande d’affréter des avions civils afin de rapatrier les ressortissants hiranais, qui n’ont pas à être otage de la situation politique locale. Un gouvernement se réclamant d’extrême gauche ne peut pas mener une politique territoriale d’extrême droite. Nous prévenons : nous pourrions envisager de sérieuses représailles si il venait à arriver quelque chose à un ou des citoyens hiranais, qui seraient encore 250 selon nos estimations.

Comment vivez-vous la sortie de Sarande de l’Union Phocéenne annoncée ce soir?
C’est évidemment un drame. Je ne peux que regretter cette décision. Le processus de sortie est donc enclenché et nous devons à tout prix sauver l’unité des pays phoéciens pour éviter que les nationalistes dans tous les pays parviennent à la même finalité : détruite l’Union.

Les élections présidentielles approchent et aucune candidature n’a encore été annoncée. Qui soutiendrez-vous?
Je ne veux pas soutenir de candidat. Car je suis candidat moi-même à la présidence de la Réublique. Je porterais ma ligne indépendante jusqu’au bout car je pense qu’après 42 ans à servir la diplomatie hiranaise, je suis à même de la diriger.

Vous seriez donc prêt à vous présenter contre la Présidente ou le chef du gouvernement?
La différence entre le gouvernement actuel et n’importe quel autre gouvernement classique, c’est que nous ne sommes pas membres d’une même famille politique. Nous n’avons pas vocation à nous soutenir électoralement les uns les autres. Je serais candidat pour porter ma vision de la présidence et chaque membre du gouvernement ou du duo exécutif a le droit d’en faire autant.

Et cet engagement se cantonnera à l’élection présidentielle ou vous seriez également prêt à présenter des candidats aux élections parlementaires?
Je serais candidat indépendant à l’élection présidentielle. Je ne vais pas me positionner politiquement et on ne présente pas des candidats apolitiques aux législatives et sénatoriales. Je porte non pas une vision politique ou idéologique que je veux soumettre aux électeurs mais bien une vision de la présidence, celle qui sera en jeu dans ce scrutin.

Merci M. le Ministre de nous avoir accordé cet entretien.
Je vous en prie.

[Nathalie Mignard]

Artur Mas : « Envoyer un signal fort »


LeLe conseiller métropolitain de Lundy, Carles Alberti, à son QG de campagne.
Le conseiller métropolitain régionaliste de Lundy, Carles Alberti, mène à nouveau une liste pour les élections législatives. Il nous donne un entretien exclusif.

Bonjour M. Alberti et merci de nous accorder cette interview.
C'est moi qui vous remercie.

Après de très bonnes élections locales en 168 et législatives en 169, vous repartez au combat. Pourquoi est-ce encore vous?
La question dans ce type de combat n'est pas celle du leader. Je ne suis pas seul. J'ai avec moi 44 hommes et femmes déterminés à offrir une nouvelle chance à ce qui n'est aujourd'hui qu'un découpage administratif, mais qui est en réalité notre pays. Alors oui, j'estime avoir réussi à mener avec un succès relatif ce combat, et j'ai la conviction que je peux aller encore au delà cette année.

Nous avons justement commandé un sondage sur la métropole de Lundy. Les socialistes emmenés par le maire Kyle Lefebre sont en tête avec 23%, juste devant vous à 22% et les communistes à 15%. Que vous inspirent ces résultats?
C'est une preuve que notre mouvement est vaste et qu'il rassemble. C'est aussi la preuve que nous avons dans cette localité un vrai sentiment national. Nous avons une chance réelle de remporter les législatives dans cette métropole et ainsi envoyer un signal fort. On ne peut pas négliger la voix d'une peuple fier de lui-même qui se soulève.

Mais, même une large victoire ne vous donnera sûrement pas plus que 30% des voix. C'est loin d'un avis majoritaire. comment pouvez-vous réclamer de la souveraineté avec 30% des voix?
Je rassure tout un chacun, nous n'allons pas déclarer l'indépendance de Lundy le soir des élections si nous arrivons en tête avec un quart des voix au soir des élections. Cependant, nous porterons à la Chambre des Députés les revendications souverainistes pour lesquelles auront tout de même voté des dizaines de milliers de citoyens.

Alors justement, quelles sont ces revendications pour la souveraineté?
Nous voulons pouvoir cultiver notre patrimoine et notre culture. Notre score important aux élections locales a permis la reconnaissance du catarin. Mais nous voulons également que cette langue devienne une des langues officielles. Nous voulons aussi avoir des programmes scolaires spécifiques notamment sur l'Histoire, pour qu'ils soient plus tournés vers l'Histoire de notre localité, dans laquelle beaucoup d'entre nous nous reconnaissons davantage.

Seriez-vous prêt à débloquer une situation politique en rejoignant une coalition gouvernementale.
Oui, à la seule condition que les revendications annoncées ci-dessus soit respectées.

Merci de nous avoir accordé cet entretien.
Je vous en prie.

[Nathalie Mignard]

Manon Hachra : « Lancer une nouvelle dynamique »


La nouvelle Présidente de la Chambre des Députés, Manon Hachra.
La nouvelle Présidente de la Chambre des Députés, cheffe de file du RD, nous livre un entretien exclusif.


Bonjour Mme Hachra et merci de nous recevoir et de nous accorder cette entretien. Vous avez réalisé un grand score pour le RD, certes moins important que lors de ces grandes victoires de 163, mais suffisamment important pour faire peser votre parti sur l'échiquier. Pensez-vous que le départ de Claude Cruise a contribué à cette dynamique?
Merci de votre invitation. En effet, lors des dernières élections le Rassemblement Démocrate est donc devenu troisième force politique du pays avec plus de 18 % des voix. Et nous sommes même premier parti d'Hartlepool avec plus de 12 points d'avance sur nos concurrents.

Pour en revenir à votre question. Le départ de Mr Cruise qui fut un mentor pour moi m'a évidement affectée. Cependant, cela était nécessaire au vu de son acte. Je dirais donc que oui cela a participé à la création d'une nouvelle dynamique. Mr Cruise à quitté la vie politique mettant fin à l'ancienne dynamique et aujourd'hui je prend la tête du parti pour lancer une nouvelle dynamique qui semble faire ses preuves. J'ai voulus installer une dynamique de présence national pour ne pas faire comme certains parti et uniquement ce concentrer sur 2 ou 3 villes. Étant donné que je part du principe que l'on peut uniquement connaître les doléances des citoyens en allant à leur rencontre je me pose des questions quand aux futurs actions de certains groupe politique.

Comment accueillez-vous la fin du Parti Libéral, parti né à la chute de la dictature et qui a toujours été un partenaire de choix du RD?
Tout le Rassemblement Démocrate et moi même s'avoue très surpris des résultats du Parti Libéral. Je souhaite dire avec la plus grande amitié que tous les anciens dirigeants, adhérents et élus sont évidement les bienvenue au Rassemblement Démocrate afin de donner encore plus son sens à notre rassemblement.

Alors qu'un mouvement de députés socialistes semblaient annoncer une alliance de centre-gauche, allant des écologistes aux centristes, pour gouverner le pays, les trois partis de gauche ont reconduit leur alliance historique. Est-ce une déception?
Pour le Rassemblement Démocrate et moi même ce n'est pas une déception comme vous le dites mais plus une surprise. Cette un mouvement de députés souhaitait cette alliance cependant ce ne fut pas une majorité. Nous respectons leur choix mais je ré affirme que voir des extrémistes dans un gouvernement est une grave erreur.

Nous savons tous que les extrêmes ne sont pas dans le raisonnement ni dans la réflexion au profit du réactionarisme et du scoop politique afin de faire parler de soit. Mais bien évidement sans oublier la haine de l'autre.

C'est pourquoi le groupe Rassemblement Démocrate votera contre toutes les lois extrémistes proposés par le gouvernement. Nous serons en revanche ouvert au débat et voteront en faveur des textes qui feront réellement progresser la nation. De plus nous allons très bientôt déposer nos premières proposition de lois afin d'appliquer nos propositions électoral et renouer avec la confiance entre citoyens et élus.

Que vous inspire le fait que deux partis, le RD et le PC, soient parvenus à se hisser si proche du duo de tête? Est-ce selon vous la fin du bipartisme des 8 dernières années?
Je pense que cela est indéniable. Je dois cependant regretter le score du PC que je compte bien voir diminuer lors des prochaines élections. Cependant je pense que ma campagne a fait ouvrir les consciences des citoyens pour leur dirent que NON l'alternance droite et gauche n'est pas une fatalitée sur laquelle nous devons nous résoudre. La dynamique du RD lors de ces dernières élections et le début de la montée au pouvoir du centre.

Comment expliquez vous que, 11 ans après l'énorme victoire du RD, le dialogue avec les citoyens ait été aussi difficile à renouer?
Le dialogue entre citoyen et élus est compliqué à renouer pour la simple et bonne raison que nos dirigeants n'ont cessé de mentir et de trahir le peuple en l'emmenant sur le chemin de la débandade. L'actuelle score de l'extrême gauche n'est en réalité nourris uniquement de la colère des citoyens. C'est pourquoi je veux le prouver que voter extrémistes n'est pas la solution et que nous sommes la solution. Nous proposerons dans très peu de temps un texte de loi afin d'éviter que la corruption continue de proliférer dans nos institutions.

Merci Mme Hachra d'avoir répondu aux questions de la Tribune.
Ce fut un plaisir de répondre à vos questions et merci encore de votre invitation.

[Nathalie Mignard]

Léa Viridi : « Offrir une vision transparente et moderne »


La tête de liste « Envie Phoécienne » à Hiran.
L’entrepreneuse Léa Viridi, qui a pris la tête d’une liste indépendante aux élections phoéciennes,nous livre un entretien exclusif.


Bonjour Mme Virdi et merci de nous recevoir. Ma première question est simple : pourquoi vous-êtes vous lancé dans la bataille des élections phoéciennes?
Bonjour Madame Mignard, merci à vous de m'avoir invité. Question très intéressante ! Je me suis lancée dans la bataille politique par convictions, sincères, qu'Hirana mérite mieux que notre système politicien pourri par le clientélisme, qu'une alternative libérale, écologiste, citoyenne doit prendre la place, et enfin que l'échelon phoécien est un grand test.
Je me suis lancée pour faire valoir mes idées, libre de toute influence politique, et pour offrir une vision transparente et moderne aux hiranais et hiranaises lors de ce scrutin.

Votre positionnement politique est quelque peu surprenant, vous proposez de concilier le libéralisme et l’écologie. Comment est-ce possible selon vous?
Je sais qu'il peut surprendre quelques vieux croutons politicards, et même nos concitoyens car l'offre politique que j'incarne est nouvelle. Le libéralisme a trop longtemps été décrit comme une vieille force, "l'homme d'hier", je pense au contraire que c'est notre avenir. Et pour bâtir un libéralisme conquérant, catalyseur des espoirs de notre Nation, on doit définir un cap. Mon cap est celui de l'écologie, car le changement climatique menace absolument tout notre système : à nous de nous adapter.
C'est possible selon moi car le libéralisme est clairement une clé capable de faire advenir moults changements. Je propose par exemple, lors de ces élections, d'impulser un nouveau traité phoécien sur la transition productive, la démocratie et l'harmonisation fiscale : c'est du concret ! Libérons de nouvelles règles pour construire une société écologiste ! Sortons du calcul du déficit public les dépenses liées à l'écologie ! C'est comme ça que nous prendrons à bras-le-corps ce défi ! Parce que le libéralisme, que personnellement j'appelle la conciliation entre liberté et citoyenneté, c'est le seul système qui fonctionne pour garantir et la démocratie, et les libertés individuelles, et une prospérité verte.


L’Union Phoécienne est une union assez rudimentaire pour le moment. Les résultats de ces élections sur le continent pourraient amener à une coopération beaucoup plus importante. Y êtes-vous favorable?
Je suis clairement, comme je l'ai indiqué dans mon premier rassemblement qui a réuni des centaines d'associations, de start-up, et des milliers de gens, citoyenne hiranaise et phoécienne. Je suis complètement favorable à une poursuite de l'intégration phoécienne, en faisant des grands pas vers une fédéralisation du processus, en effet. Je pense que pour qu'Hirana continue de peser, pour que notre continent continue de peser, nos forces doivent largement s'unir, dans leur diversités, et proposer une vision du monde commune. C'est un de mes combats en effet.


Vous conseillez régulièrement le gouvernement actuel. Jugez-vous cette expérience plus importante que celle d’un mandat électif?
J'ai conseillé en effet plusieurs gouvernements. Cela ne veut pas dire que j'ai été écoutée, attention... En démocratie, je pense que chacun est important, que chaque expérience est utile au pays tant que les compétences sont mises à profit de la Nation. Mon expérience n'est pas plus importante que celle d'un mandat électif, mais elle n'a pas une valeur inférieure non plus. J'ai pris une part non-négligeable, avec Vertact notamment aussi dans une transformation, partielle certes, de notre économie. Je veux désormais faire plus.

Si vous parvenez à remporter des sièges, vous siègerez aux cotés des écologistes phoéciens. Pourquoi donc faire concurrence ici à la liste du PEA?
Nous siègerons dans le même groupe, en effet, car je pense que l'écologie est un vecteur assez important pour changer la politique et la société. Il y a d'autres écologistes libéraux au sein de ce groupe je tiens par ailleurs à le rappeler. Pourquoi faire concurrence au PEA ? Ce parti s'est allié aux communistes ! D'anciens productivistes, industrialistes qui ont fait leur mue pour quelques voix. Je refuse de participer à la perversion de l'écologie à des fins électorales : nos valeurs sont claires, et la radicalité qui gagne notre démocratie doit-être combattue. Le PEA a raté ce coche et est devenu un appareil de gouvernement qui dégoûte beaucoup de jeunes de la politique. Je me refuse à cet état de fait. Par ailleurs, ils ont bien été sanctionné aux dernières élections pour cela, je n'investis pas dans un bateau à la dérive Madame Mignard.
Cependant, j'appelle les militants écologistes sincères à se joindre à ma démarque, ainsi qu'aux cadres du PEA que la démarche d'alliance avec les rouges met mal-à-l'aise, je sais qu'il y en a, à nous soutenir. C'est par La Liberté qu'on sauvera le climat, l'humanité, la société, pas par des illibéraux et la radicalité.
Par ailleurs, je viens d'apprendre sur Chirper que le chef de fil de l'ancien Parti Libéral soutient notre dynamique "éco-libérale". Il est bienvenu, bien entendu, cependant notre démarche reste une démarche venant de la société civile et le monde politique est un soutien.
Merci Mme Viridi d'avoir répondu aux questions de la Tribune.

[Nathalie Mignard]

Chefferies : Sondages exclusifs La Tribune - Hira 2


À quelques jours du vote, des favoris s’affirment dans chacun des trois partis qui élit son chef en vue des élections législatives.

Au centre, l’absence totale de conçurent visible à l’ingénieur Philippe Boyer lui permet de garder la barre très haute. Avec 97% d’intentions de vote, il est pour le moment nettement au dessus de son rival Guillaume Valois (3%).

À droite, le favori Charles Laroche décroche légèrement. Il reste cependant nettement en tête avec 49% des voix, devant Julie Loyal (29%) et Christophe Blanchard (22%) qui réalise une percée importante.

À gauche enfin, l’ancienne centriste Athenaïs de Vendeuvre passe en tête avec 57% des voix. Son adversaire communiste Jules Demoire tombe à 40% et l’énigmatique nationaliste Fernand Beaubois est à 3%.

[Nathalie Mignard]

Quelles tendances pour les élections de chefs de partis?
Alors que le jour de décision des hiranais approche rapidement, voici un nouveau sondage qui révèle les tendances.

Au centre, aucun changement notable. Philippe Boyer continue de dominer la course avec 97% des voix face à l'entrepreneur Guillaume Valois (3%).

À droite, la course se resserre toujours plus. Charles Larcoche perd ainsi deux points mais reste solidement en tête avec 39%, devant Christophe Blanchard (33%) et Julie Loyal (28%).

À gauche enfin, l’ancienne centriste Athenaïs de Vendeuvre reste nettement devant avec 57%, devant le communiste Jules Demoire (22%) et Fernand Beaubois (21%) qui décolle enfin avec son entrée en campagne aujourd'hui.

[Nathalie Mignard]

Élection tendue à venir pour la mairie d'Hartlepool


Jean-Baptiste Lavaud, tête de liste PSD pour les élections à Hartlepool et candidat à la mairie.
Deux candidats s'affrontant pour la mairie d'Hartlepool seront très vraisemblablement à égalité lors de l'élection du maire par le Conseil Métropolitain, amenant à une situation institutionnelle incertaine.

Deux candidats vont donc briguer selon toute vraisemblance la mairie d'Hartlepool. D'un côté, la tête de liste PSD Jean-Baptiste Lavaud, arrivé nettement en tête avec 37,94% qui dirige un groupe de 22 élus, soit l'exacte moitié du Conseil Métropolitain. En face, le ministre PLP de la Justice, Armo DeNaël, arrivé en seconde position avec 33,08%. certes à la tête d'un groupe de 12 élus, il bénéficiera sûrement du soutien des 10 élus du PLC.

Selon toute vraisemblance, chacun des candidats recevra donc 22 voix lors de l'élection. Que dit la loi dans ce cas? Est élu maire au premier tour celui qui obtient une majorité des suffrages exprimés. Donc à moins de votes blancs dans un camp comme dans l'autre, un second tour devra être organisé selon la loi, avec un nouveau dépôt de candidatures.

Dans le cas très probable où les deux candidats se maitiendraient, la loi prévoit alors que chaque tour élimine, tant que personne n'a de majorité, le moins bon des candidats. Mais la loi ne prévoit absolument rien pour départager les deux candidats restants si ils sont à égalité. Dans ce cas, il reviendra à la Cour Constitutionnelle de trancher et de choisir le nouveau maire.

Dans ce cas, plusieurs scénarios sont envisageables. Tout d'abord, la Cour ne se base que sur un facteur comme l'âge en choisissant soit le plus âgé (Armo DeNaël) ou le plus jeune (Jean-Baptiste Lavaud). Autre possibilité, que la Cour favorise le candidat PSD, au prétexte que la majorité serait plus solide car composée d'un seul parti. Mais la véritable question, c'est de savoir si commencer une nouvelle République sur une élection que beaucoup jugeront illégitime est vraiment une bonne option pour la confiance des citoyens.