[Présidence] Bureau du Président

[République d'Hirana]

Bureau du Président de la République

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[b][size=180][color=#0000FF]Allocution présidentielle de <Nom>[/color][/size][/b]
[b][size=150][color=#FF0040]<Date de l’allocution>[/color][/size][/b]

[size=200][b][color=#0000FF]_____[/color][/size][/b][/centrer]


[justifier][size=110][color=#0000FF]<Adresse à la Nation>[/color][/size][/justifier]

[Leona Cochran]

Allocution présidentielle de Leona Cochran
31 janvier 173

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Hiranaises, hiranais,
Mes chers compatriotes,

Déstabilisée par une odieuse tentative d'ingérence étrangère lors des élections de la fin de l'année récemment achevée, notre République va se choisir prochainement un nouveau chef de l'état et renouveler les deux chambres de son Parlement.

Notre République a besoin, en ces temps troublés pour la démocratie, d'une figure tutélaire forte et rassembleuse, capable d'unifier le pays autour des valeurs démocratiques étant les plus importantes depuis la chute de la junte militaire. Cette figure tutélaire a une fonction qui lui est réservée par la Constitution : la présidence de la République.

En tant que Présidente de la Cour Constitutionnelle, j'ai une nouvelle fois été appelée à assurer l'intérim de ces fonctions. Cette fois-ci, ce n'était pas pour rétablir la démocratie à laquelle, en tant que peuple fier, nous sommes attachés. Non, cette fois-ci, c'est la tâche de protection de la démocratie qui m'a été confiée. J'estime être parvenue, par une sécurisation des moyens technologiques et des recours diplomatiques, à protéger notre démocratie.

Alors je vous le disais en préambule, nous avons besoin d'une figure forte capable de porter un projet de rassemblement à la présidence de la République. Je ne serais pas cette figure. L'heure de ma retraite est venue et je ne serais pas candidate à l'élection présidentielle. Je continuerais d'assurer, dans l'intérêt supérieur du pays, l'intérim présidentiel et céderais ma place dès les suffrages des hiranais connus.

Vive la République! Et vive Hirana!

[Leona Cochran]

Allocution présidentielle de Leona Cochran
17 février 174

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Hiranaises, hiranais,
Mes chers compatriotes,

Alors que je ne serais plus votre Présidente dès demain, je tenais à m'adresser à vous une dernière fois. Je veux tout d'abord adresser à la Présidente élue, Aurore Chesnay, des républicains voeux de réussite pour notre nation qui mérite plus que jamais un avenir démocratique.

Je veux également revenir sur les troubles de la nuit dernière. Je suis scandalisée par cette attaque contre al démocratie et je veux saluer le valeureux courage de nos forces de l’ordre. Je visiterais certains d’entre eux ce soir dans des hôpitaux de la capitale, pour les remercier au nom de la Nation d’avoir défendu la démocratie.

Ces scènes de chaos, de presque guerre civile, dans le coeur historique de notre capitale, ne sont pas acceptables. La cause de ces violences est l’élection du Président de la République. Cette élection qui vise à élire un garant des institutions apporte au contraire une forme d’instabilité très inquiétante pour notre démocratie.

Alors que je quitte la présidence, je vous annonce donc l’ouverture pour moi d’un nouveau combat politique : celui de la défense d’un système monarchique plus stable que celui de la République que j’ai conçu il y a 13 ans. Je déposerais demain les statuts pour la création d’une mouvance transpartisane nommée Alternative Royaliste qui aura pour but de défendre ces idées. J’appelle chaque citoyenne, chaque citoyen et chaque élu à rejoindre ce mouvement qui arrivera très bientôt au pouvoir.

Vive la République! Vive Hirana!

[Aurore Chesnay]

Allocution présidentielle d’Aurore Chesnay
1er avril 176

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Mes chers compatriotes,

Depuis les dernières élections générales qui ont porté Mme Catteau à la tête de notre gouvernement, la situation a bien évolué. La cohabitation qui dure déjà depuis deux ans n'a pas permis aux réformes d'avancer à la vitesse que vous l'attendiez. J'ai conscience que la cohabitation n'est pas l'idéal, mais la démocratie est ainsi faite.

Pour sortir de cette situation, deux solutions s'offrent à nous. La première serait ma démission. Elle provoquerait de nouvelles élections présidentielles et permettrait peut-être d'avoir un Président et un gouvernement du même bord politique. Cette situation n'est pas souhaitable. Le Chef de l’État est essentiel, les évènements de ces dernières années nous l'ont montré. La tenue de ces élections donnerait de nouvelles occasions aux ennemis de la démocratie d'empêcher que ce scrutin ne se tienne dans les meilleures conditions.

Une autre option est possible. Remettre en jeu le mandat des parlementaires. La constitution permet au Président de déclencher un tel évènement, cela provoquerait de nouvelles élections et permettraient peut-être d'avoir un Président et un gouvernement du même bord politique, permettant ainsi aux réformes d'être mises en place. Cela ne menacerait pas les institutions puisque le Président en reste le garant.

J'ai donc pris la décision de dissoudre le Parlement et je vous invite à vous rendre aux urnes pour donner à notre pays la majorité dont il a besoin. Quelque soit le résultat de ces élections, chacun devra l'accepter et le respecter. Le respect de la démocratie passe avant les ambitions partisanes. Je ne tolèrerais pas de violence comme on a pu en voir lors des dernières élections.

Vive la République ! Vive Hirana !

[Benjamin Delaunay]

Allocution présidentielle de Benjamin Delaunay
23 avril 188

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Hiranaises, hiranais,

Depuis le 29 juin 187, je sers ce pays comme son Président de la République par intérim. Ma mission est depuis ce jour et elle le reste de protéger notre démocratie mis à mal depuis des décennies. Il faut dire que le peuple hiranais a traversé des secousses très importantes pendant des décennies. En moins d’un siècle, nous avons vécu la monarchie, trois Républiques différentes et une dictature militaire. Aucun de ces cinq systèmes n’a permis de garantir un équilibre stable entre les différentes branches du pouvoir ou même de préserver notre démocratie des intérêts privés ou particuliers.

Je ne suis pas le premier à l’annoncer mais je pense réellement que nous ouvrons un nouveau chapitre. Il y a plus de trois mois, vous avez été très nombreux, et je vous en remercie, à vous être déplacé aux urnes pour accepter la Constitution que mon gouvernement d’intérim vous avait proposé. Il s’agissait d’une première pierre d’un édifice pour reconstruire votre confiance en la classe dirigeante de cette nation. Vous le savez, d’autres grands textes ont suivi, notamment la réforme total des partis politiques dont le financement sera désormais intégralement assuré par l’État, afin d’éviter de manière plus significative les dérives que nous avons vécu ces dernières années.

Malgré le travail impressionnant que nous avons accompli, je vois monter dans l’opinion une volonté de plus en plus forte de retrouver le chemin des urnes. Je vois que beaucoup d’entre vous souhaitent désormais élire leur gouvernement, et non plus être gouverné par une équipe qui n’a pas de légitimité démocratique. Je comprends parfaitement cette volonté et c’est la raison pour laquelle je m’adresse à vous ce soir. Je veux aujourd’hui vous donner un calendrier de notre retour massif aux urnes.

Au mois d’avril de l’année prochaine, je demanderai à mes collègues de la Cour Constitutionnelle de lever la suspension du Parlement pour ouvrir la voie à des élections législatives au mois de mai. Vous élirez alors vos députés et conseillers métropolitains, permettant le retour d’une démocratie normale et viable. Dès la nouvelle Chambre des Députés élue, et conformément à l’article 8 de notre nouvelle Constitution, elle procèdera à l’élection de mon successeur.

Certains trouveront que trop de temps nous sépare de ces élections. D’autres penseront le contraire. Je suis convaincu que ce calendrier est un bon compromis, qu’il va permettre encore 12 mois de travail acharné de notre équipe technique gouvernementale pour rétablir votre confiance dans nos institutions.

Mes très chers compatriotes, comme de toutes les tempêtes que nous avons eu à affronter, nous nous relèverons avec la détermination et la résilience qui font l’esprit de cette nation et de son peuple. Ce combat pour la démocratie a été entamé il y a plus d’un siècle. Mais il ne s’est jamais achevé. Nous devons constamment nous battre pour protéger cette liberté et c’est tout le sens de ma mission de Président de la République.

Vive la République ! Vive Hirana!